Découvrez le Bas-Saint-Laurent dans la mire de Paralœil

« À la base, on voulait un lieu pour que les cinéastes de la région puissent présenter leurs films et aussi voir ce qui se faisait ailleurs », raconte Maya Dumont-Deslandes, directrice générale. Aujourd’hui, Paralœil, c’est un cinéma indépendant, un centre de production, un lieu de résidence pour artistes et un acteur important du rayonnement des films d’ici, au Québec et à l’international.

Pour marquer ce quart de siècle, Paralœil ​propose​ l’événement « Paralœil sur les murs​ dans le Bas-Saint-Laurent »​, une expérience cinématographique à ciel ouvert qui sort le cinéma des salles obscures. Le concept ? Un parcours à pied, ponctué de projections de courts-métrages directement sur les murs des bâtiments, dans des lieux choisis pour leur beauté et leur résonance locale. 

« On donne rendez-vous aux gens à un point précis, comme l’église ou le théâtre, et on les accompagne à travers le village. À chaque arrêt, un artiste parle de l’histoire du ​b​âtiment ou de ce que le lieu inspire​. Il y a aussi dégustation de produits locaux. C’est une façon poétique et conviviale de redécouvrir son milieu », s’enthousiasme Maya. 

Ainsi, les 23 et 24 juillet à Trois-Pistoles, la balade sera placée sous le signe des contes et légendes. Les 11 et 12 août, ce sera au tour du Bic de présenter un hommage aux histoires aquatiques. Puis, à Cacouna les 22 et 23 août, la nature prendra toute la place, sur le bord de l’eau, sous les étoiles, à écouter le vent, à regarder le fleuve. 

Pas besoin de réservation, il suffit d’apporter une chaise, de prévoir un chandail pour la fraîcheur du soir et de se laisser porter. « Ce sont des parcours accessibles à tous. Et surtout, les gens vont découvrir des films qu’ils n’auraient jamais vus autrement. » 

Curieux ou cinéphile averti, cet anniversaire est l’occasion rêvée de vivre des soirées où l’art rencontre le territoire, où l’on partage un moment ensemble. « On veut que les gens découvrent leur village autrement, qu’ils s’approprient le cinéma québécois, qu’ils aient du plaisir et surtout, qu’ils viennent. C’est gratuit, c’est pour tout le monde, et c’est une expérience qu’on n’oublie pas », conclut Maya.

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