Tourisme Bas-Saint-Laurent

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Ce que racontent les vagues…

Laura Martin, rédactrice

Rédaction

Laura Martin, elle nous partage ses coups de coeur et ses trouvailles pour notre plus grand bonheur !

Au Bas-Saint-Laurent, chaque vague se brise en murmurant un pan de notre passé. L’histoire de la région est indissociable de celle du fleuve qui la borde, acteur principal et témoin vivant de siècles de navigation, d’explorations téméraires et de drames maritimes. Laissez-vous submerger par ses récits aux parfums salins.

Les phares

Veillant sur le fleuve depuis des décennies, voire des siècles, nos phares en ont vu, de la houle. Du haut de leur tour, ils ont observé mille et une tempêtes et escorté de nombreux navigateurs à travers les éléments déchaînés.

Devenus de véritables icônes du paysage, les phares de l’île du Pot à l’Eau-de-Vie, de l’Île-Verte et de Pointe-au-Père livrent une partie de leurs souvenirs à qui ose leur monter jusqu’à la tête.

Les îles du Bas-Saint-Laurent

Le passé maritime de la région s’ancre aussi dans les îles de la région, véritables joyaux flottants au cœur du fleuve.


L’archipel du Pot à l’Eau-de-Vie, par exemple, servait de mouillage aux navires dès le 17e siècle. En plus d’abriter le plus vieux phare du Saint-Laurent, l’île Verte permet de découvrir la vie insulaire d’hier à aujourd’hui grâce au centre d’interprétation de l’École Michaud.
L’île aux Basques, au large de Trois-Pistoles, garde les traces d’un riche passé de chasse et d’échanges entre Premières Nations et Européens — un site archéologique d’importance exceptionnelle.
L’île Saint-Barnabé, qui fait face à Rimouski, est marquée par la légende de l’ermite Toussaint Cartier et les nombreux naufrages qui ont jalonné ses abords. Aujourd’hui encore, elle invite à la contemplation, empreinte de mystère et de mémoire maritime.

Les épaves

Plus d’un capitaine a perdu le nord en voguant sur les flots tumultueux du fleuve. Dix bateaux reposent ainsi pour l’éternité au fond de ses eaux froides, jusqu’à 240 mètres sous la surface dans le cas du Carolus, qui a sombré au large de Sainte-Flavie en 1942.

La fascinante histoire de ces vestiges silencieux est habilement racontée sur le site LeCimetiereduSaint-Laurent.com. Quant à l’Empress of Ireland, qui a coulé avec plus de 1000 passagers à son bord, son tragique destin est mis en lumière au Site historique maritime de Pointe-au-Père. On se croirait dans un film de James Cameron.

Article – Les épaves du Saint-Laurent avec Samuel Côté

La route des Navigateurs

De La Pocatière à Sainte-Luce, laissez-vous guider le long du fleuve par La route des Navigateurs, un circuit immersif ponctué d’arrêts historiques et de panoramas saisissants. Votre téléphone en main (au lieu d’un sextant!), vous pourrez revivre des aventures passionnantes, à travers des capsules audio et vidéos. Deux cents kilomètres d’anecdotes et de légendes, sans risque de naupathie (le mal de mer, en bon français!).