Cet été, j’essaie… le vélo de montagne!

Rédaction

Laura Martin, elle nous partage ses coups de coeur et ses trouvailles pour notre plus grand bonheur !

Le vélo de montagne connaît une ascension fulgurante au Québec depuis quelques années, et le Bas-Saint-Laurent est loin de pédaler dans le vide! Les sentiers se sont multipliés et diversifiés dans nos forêts.

Perçu auparavant comme un sport pour les casse-cous, qui revenaient de leur randonnée avec un bras dans le plâtre et de la boue jusqu’au cou, le vélo de montagne est maintenant accessible à tout le monde. Envie d’injecter un peu d’adrénaline dans vos sorties à pédales? Attachez votre casque! On se rejoint en bas de la côte.

Le vélo de montagne,
est-ce vraiment pour moi?

La réponse est oui (même si je ne vous connais pas personnellement!) Le sport s’est beaucoup démocratisé, avec des parcours pour tous les niveaux – du débutant curieux au cascadeur.

Nul besoin de chercher la vitesse ou les sauts spectaculaires dès le départ. L’objectif? Bouger, profiter de la nature, découvrir de nouveaux sentiers et avoir du plaisir, à son rythme. (Mieux vaut faire preuve de trop de prudence que se retrouver à enlacer un arbre contre son gré…)

De quoi ai-je besoin
pour commencer?

Un vélo de montagne (à suspension avant, de préférence), un casque bien ajusté et, idéalement, des gants et des protections pour les coudes et les genoux.

Des vêtements confortables, des chaussures fermées et une gourde d’eau sont d’autres indispensables.

Vous n’avez pas de vélo? Pour le moment, peu de centres de la région offrent la location. Avant d’investir dans l’achat, tentez alors d’emprunter la monture d’un ami pour un jour.

Est-ce un sport dangereux?

La vie est un sport dangereux, nous rappelait jadis une plongeuse olympique devenue animatrice télé. Alors, oui, bien sûr, il y a un certain danger à filer dans les bois à 30 kilomètres à l’heure. Mais si l’on suit les règles de sécurité de base, on ne frôlera pas plus la mort qu’en roulant dans le trafic en trottinette électrique. (Vous aurez un meilleur cardio, par exemple!)

Commencez par des sentiers faciles, gardez une vitesse modérée et adaptée à la condition des sentiers, soyez à l’affût de votre environnement et n’hésitez pas à descendre du vélo dans les passages plus techniques. (Avant de prendre une pause, assurez-vous que personne ne vous suit de près et rangez-vous en bordure du sentier avec votre vélo!) Rouler à deux ou en groupe est aussi conseillé pour plus de sécurité.

Un dernier conseil
avant de lâcher les freins?

Prenez le temps de vous familiariser avec votre vélo et avec le terrain. Et surtout… amusez-vous! Le vélo de montagne, c’est une aventure, pas une compétition.

Vous vous surprendrez de vos progrès après quelques sorties. Vous découvrirez des coins de forêt (et de nouveaux muscles!) que vous n’auriez jamais explorés autrement.

Où puis-je me lancer au Bas-Saint-Laurent?

Dans le secteur de Rivière-du-Loup, deux endroits s’imposent : les sentiers de La Meute, avec leur nouvelle zone d’initiation pour les tout-petits et une section réservée aux débutants et intermédiaires, et les tout nouveaux Sentiers du Portage, à Notre-Dame-du-Portage, qui offrent 10 kilomètres de pistes familiales, entre terre et mer.

Rivière-du-LoupFrançois Couillard, Au Queb

Dans le coin de Rimouski, les réputés Sentiers du Mont-Comi, avec leur dénivelé de 250 à 300 mètres, et les sentiers du parc Beauséjour, qui longent la rivière, vous procureront de belles émotions. Au cœur du Kamouraska, le Boisé Beaupré, à La Pocatière, compte notamment huit sentiers conçus pour les débutants, parfaits pour apprivoiser le sport.

Sentiers de la Meute

75, rue Frontenac,
Rivière-du-Loup,
Québec G5R 1S6

T. 5813377111

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Le Boisé Beaupré

100-124 Rte de Sainte-Anne–Saint-Onésime,
La Pocatière,
Québec G0R 1Z0

T. 4188563394

Site web

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Parc du Mont-Comi

300, chemin du Plateau,
Saint-Donat,
Québec G0K 1L0