30 km de vélo, de fleuve et de culture

Rédaction

Brïte Pauchet, heureuse de vivre dans le Kamouraska où elle peut conjuguer plusieurs de ses passions et les partager.

Arriver au Bas-Saint-Laurent par la Route verte, c’est se sentir tout petit entre le fleuve et les cabourons, humer la mer et rouler sur la plaine, vent dans le dos.

Le vélo a toujours été pour moi un lieu de contemplation. Aujourd’hui, je vous propose un circuit linéaire dans l’ouest du Kamouraska, entre paysages, culture et patrimoine.

Première étape : la Maison du Kamouraska

Accessible à vélo comme en voiture, la Maison du Kamouraska est un arrêt obligé, surtout si vous désirez en apprendre plus sur notre belle région. Où dormir ce soir ? Quelles sont les routes cyclables préférées des résidents ? Y a-t-il des activités à ne pas manquer? Nos préposés ont hâte de vous rencontrer et de répondre à vos besoins.

Le bâtiment héberge aussi la Halte marine de La Pocatière. Vous y découvrirez les richesses du marais salé de la Grande-Anse et sa biodiversité.

Enfin, le film Akamaraska vous offre une plongée immersive à 360° dans notre belle région et permet de faire connaissance avec nos productrices, artistes et artisans. Vous les croiserez sans aucun doute sur votre chemin.

À partir d’ici, vous pouvez rejoindre Rivière-Ouelle vers l’est en empruntant une magnifique piste cyclable en poussière de pierre, la piste cyclable de la Grande-Anse.

De l’histoire pas si ancienne

À 5 km de là, la Route verte continue sur la route 132. Un peu plus loin, les amateurs peuvent reposer leurs mollets dans la caverne aux trésors que sont les Antiquités du Kamouraska. Des objets de diverses époques, des meubles anciens, des affiches de liqueur datant de l’après–guerre, des surprises bien locales… Des choses pas toujours faciles à entrer dans les poches, mais on peut toujours revenir ou demander au propriétaire s’il peut nous accommoder.

Passé la rivière, l’École Delisle, la « petite école rose », a conservé son charme d’antan. On y retrouve un décor d’époque (1931-1965), pupitres anciens, manuels scolaires et divers objets liés au quotidien des écoles de rang.

Cette institution a marqué l’enfance de plusieurs générations et a servi de lieu de tournage au téléroman Cormoran.

Détour par la Pointe-aux-Orignaux

et Pointe-aux-Iroquois

À quelques coups de pédale de l’École Delisle, la route verte vous suggère de délaisser la 132 pour un itinéraire plus tranquille : le chemin de la Petite-Anse.

Moi, je vous propose un détour supplémentaire, qui sera à faire en aller-retour : la visite de la Pointe-aux-Orignaux et de la Pointe-aux-Iroquois, premiers sites à avoir été désignés « paysage culturel patrimonial » par le gouvernement du Québec.

Pour vous y rendre, prenez la route du Quai, puis le chemin de l’Anse-des-Merciers vers l’est. Et là, respirez. Si vous avez faim ou si vous désirez rencontrer des gens d’ici, rendez-vous à la Chapelle du quai.

La chapelle héberge un café chaleureux où il fait bon se reposer en savourant sandwiches, salades ou mignardises. On peut aussi y découvrir les produits des artisans de la région. L’été, elle s’anime d’expositions, de conférences, de projections de documentaires ou de prestations musicales. Le presbytère, quant à lui, est devenu un hébergement pour les vacanciers, toujours géré par la corporation locale.

De chapelle en Chapais

C’est ici qu’il faut revenir sur vos pas pour rejoindre le chemin de la Petite-Anse, toujours vers l’est. Ce dernier change de nom pour chemin de la Grève Ouest en arrivant à Saint-Denis–De La Bouteillerie.

Selon l’inspiration, la marée, la température, vous pourriez être tentés par une petite saucette dans le fleuve à la Chapelle de la grève, lieu prisé des locaux. Ensuite, vous devrez jouer des cuisses et des mollets sur une section courte mais bien pentue de la route de la Grève, qui vous mènera au cœur du village.

Juste à côté de l’église, la Maison de Jean-Baptiste s’avère un arrêt gourmand bien sympathique. Logé dans l’ancien presbytère, son café sert déjeuner, dîner et collations, à déguster sur la galerie ou à l’intérieur.

Accréditée Bienvenue cyclistes, la Maison de Jean-Baptiste dispose de 5 chambres rénovées au cachet indiscutable. Un salon avec piano, une salle à manger aux accents d’antan et une salle commune aux équipements modernes sont également accessibles.

Enfin, la belle maison blanche aux toits rouges est la Maison Chapais. Cette somptueuse résidence victorienne fut construite en 1833 pour Jean-Charles Chapais, fondateur de la paroisse de Saint-Denis-De La Bouteillerie, riche commerçant et futur Père de la Confédération canadienne. On peut visiter la maison et ses jardins, qui abritent parcours d’interprétation et jardin de sculptures.